Création
2004

Hôtel Sinclair

photo Hôtel Sinclair photo Hôtel Sinclair photo Hôtel Sinclair photo Hôtel Sinclair

Texte et mise en scène Pierre Astrié
Assisté de
Marjorie Chamontin**

Avec Hélène Azéma, Denise Barreiros, François Kopania, Alex Selmane

Scénographie Daniel Fayet
Costumes Pascaline Duron
Lumières Maurice Fouilhé
Musique Philippe Gorge
Travail chorégraphique Marc Vincent

Texte écrit en résidence au CNES – La Chartreuse de Villeneuve les Avignon
Aide à la création littéraire Centre Régional des Lettres
Aide à la création DRAC Languedoc-Roussillon, Conseil Régional LR, Conseil Général de l'Hérault
Résidence de création au Théâtre de Villeneuve les Maguelone (sc. Conventionnée)
Coproduction Théâtre d’O

Un résumé

Hôtel Sinclair… s’il fallait résumer

Une fillette, une nuit, est entrée dans la mer…
Des années plus tard, dans le hall d’un hôtel minable oublié sur une pente raide, quatre personnages, dont un écrivain, s’affrontent après un bal costumé au cours duquel un jeune homme au masque de chat a été soi-disant assassiné, étouffé par un baiser.
Trois d’entre eux ont dans leur passé un instant de souffrance extrême qui les a fait basculer dans l’inconcevable. La nuit, ils entendent dans les étages les gémissements de l’Hôtel Sinclair qui mène une double vie. Le jour, affublés des restes du bal, ils essaient de comprendre, s’étonnent de ne pas trouver parmi les autres celui ou celle qu’ils sont venus chercher, déambulent mentalement parmi les ruines d’une maison qui se trouve sur le terrain vague tout en haut de la côte, s’écrasent en rêve sur le bitume du carrefour situé au fond du précipice. Cet improbable décor qui tait son passé. Ils se déchirent parce que tel est leur destin. Ils essaient d’oublier le vent.
Ils ignorent, presque tous, qu’ils sont là parce qu’il y a longtemps, une nuit, une fillette est entrée dans la mer. C’est leur histoire.

La presse

« À peine le premier halo de lumière survenu sur le plateau, à peine les premières paroles énoncées, Hôtel Sinclair nous embarque dans son atmosphère étrange et dans la certitude de son énigme. Là est le jeu, immédiatement palpable. Là sont les codes du théâtre avec lesquels l’auteur – et metteur en scène – Pierre Astrié, joue de façon subtile et brillante jusqu’à nous les faire oublier. A partir de personnages à priori caricaturaux (l’écrivaine, le maître d’hôtel…) se tisse un entrelacs d’imaginaire, de poétique, de suspens, qui mène le spectateur par le bout du nez vers un dénouement en forme de coup de théâtre, à la toute dernière minute de la pièce. (…) Des personnages qui se débattent comme ils peuvent avec la vie, qui attendent, un peu à la manière des personnages de Godot, que quelque chose advienne, qui s’interrogent pour savoir si oui ou non un jeune homme est mort, là-bas dans le petit bois… Mais bien entendu il n’y a rien de fortuit dans cette réunion, à moins que tout cela ne soit qu’une gigantesque farce, à moins que le monde n’existe pas, à moins que nous soyons en train de dormir, ou de mourir, ou de rêver, peut-être… (…) Quatre comédiens remarquables, avec une mention particulière pour le brillantissime jeu d’Hélène Azéma. »
Gilles Moraton – Olé ! Magazine

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