Création
2002

La triste histoire de Monsieur Desjardins

Texte et mise en scène Pierre Astrié

Avec Denise Barreiros

Costume Isabel Grégoire

Un résumé

Camille fait irruption dans la salle de classe. Elle est poursuivie. Elle vient de fuir du livre La triste histoire de monsieur Desjardins. Elle cherche Catherine et Petit Paul, les deux enfants qu’elle gardait, et qui ont fui avant elle les pages manuscrites, lui montrant en quelque sorte le chemin qui mène au monde des humains. Le chat l’a suivie, et monsieur Franck, le riche fermier, père des enfants, a sans doute suivi le chat pour la retrouver. Drôle de cortège que ces personnages soudain livrés à leur sort, protagonistes d’une histoire inachevée qui se serait sans doute bien terminée, mais comment savoir ce que voulait monsieur Desjardins ? Car monsieur Desjardins, l’auteur, est mort avant d’avoir terminé son livre. Catherine, Petit Paul, monsieur Franck, Cybélius, Octavie, mais aussi Aurore, emportée par les voiles du matin, sont maintenant comme les morceaux d’un miroir brisé.

Sur le projet

Sur un principe proche à celui du « théâtre à domicile » ce spectacle a été joué en salles de classe pour des élèves de CM1 et CM2. Sans recréer le rapport scène/salle, mais au contraire, en donnant à la salle de classe le statut de plateau, de décor et, aux élèves, celui de partenaires de jeu. Le temps du jeu étant le même que celui du réel. Un travail sur les limites fragiles entre le vrai et le faux, la fiction et le mensonge, le théâtre et la réalité. Une façon aussi de dire aux enfants que le théâtre peut exister en dehors du théâtre/bâtiment, qu’il peut naître d’un moment à l’autre, là où on ne s’y attend pas, il suffit parfois qu’un acteur les invite au voyage.

La presse

« Le texte de Pierre Astrié, une vraie belle histoire pleine de rebondissements, laisse une grande place aux réactions et interventions, pourtant imprévisibles, des enfants. Denise Barreiros en fait ses partenaires de jeu et les enveloppe d’un sourire malicieux et bienveillant qui prend, avec bonheur, le relais de ce que le texte ne dit pas. Une merveilleuse complicité s’établit entre elle et son auditoire. Ça se voit qu’elle n’est pas vraie, ça se voit que son habit est un costume mais elle leur dit son périple fabuleux, leur demande un tas de choses, leur emprunte leur stylo, leur tableau, leur espace et elle a l’air si sincère que petit à petit, elle le devient de plus en plus, vraie. (…) C’est une fête que ce spectacle et les spectateurs y sont visiblement heureux, heureux d’être menés en bateau, de participer avec l’actrice à la fiction, de tout ce ramdam dans la classe, du théâtre qui est venu chez eux. » Hélène Azéma – Olé ! Magazine

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